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#WOMENIRL : CATHERINE, écrivaine passionnée

07 Avril 2016

Chaque semaine sur KISS, nous mettons une femme à l’honneur. Audacieuses, pragmatiques, créatives, elles sont chefs d’entreprise, artistes, chercheuses, journalistes (liste non exhaustive), et elles nous inspirent.

Après notre rencontre avec Maryam, coach sportive et danseuse, voici l’interview de Catherine Dufour, écrivaine décalée et passionnée !

Catherine, c’est une femme de lettres. Dès 7 ans, elle se met à écrire et développe sa plume atypique. Mais ce n’est pas la seule corde à son arc… Informaticienne, fabricante de bibliothèques numériques, chroniqueuse au Monde Diplomatique, mais aussi maman, sa vie est bien remplie.

Son parcours vous fait rêver ? Tout est possible ! Lisez ce qui suit…

ARTICLE

Pourquoi l’écriture ? Comment vous est venue l’envie ?

J’ai appris à lire toute seule, et j’ai commencé à écrire dès que j’ai su. Pourquoi ? Je conserve ma pensée dans l’encre comme d’autres conservent le parfum des fruits dans le sucre. Du livre comme confiture de souvenirs.

Ce qui vous a fait sauter le pas pour la rédaction de votre premier livre ?

Terry Pratchett ! J’ai plongé dans Pratchett. Je me suis roulée dedans. J’ai tout lu. Puis j’ai tout relu. Et ça m’a fait du *bien*. Je me suis dit que ce type devrait être remboursé par la sécu. Et je me suis dit que c’était une bonne raison de publier, ça, être remboursé par la sécu. Et j’ai décidé de me faire publier.

La fois où vous vous êtes dit « bravo moi » ?

Quand j’ai envoyé paître une éditrice des éditions (…) qui me traitait à la fourche, et que j’ai envoyé mon manuscrit aux éditions Fayard qui m’ont répondu oui. C’était en 2011, et j’en suis aujourd’hui à mon troisième livre chez eux. Savoir dire non, c’est important. Savoir recommencer à zéro, c’est important aussi.

Le jour où vous gagnerez le Goncourt et le césar de l’écrivaine, qui voudrez-vous remercier ?

Open Office.

Un conseil à toutes celles qui voudraient faire comme vous ?

Vous n’avez pas le choix héhé. Quand l’écriture vous tient, elle ne vous lâche pas comme ça. Alors résignez-vous, et écrivez.

Votre musique fétiche pour vous donner la pêche ? 

K. D. Lang et SoKo. Ces choses de filles un peu rauques et bancales.

Le métier le plus fou que vous avez envisagé de faire (trapéziste, astronaute…) ?

A quinze ans, je voulais faire soit écrivaine, soit officier scientifique sur un vaisseau spatial. Ben voilà quoi.

Un prochain défi ou projet en vue ?

Une bluette pour cet été (c’est un genre de Twilight sauf qu’au lieu de tomber amoureuse d’un vampire, l’héroïne tombe amoureuse d’un appartement. Un deux pièces + salle d’eau + kitchenette. Travaux à prévoir). Et pour cet automne, quelque chose sur le Bataclan parce que ça me permet de tenir les cauchemars à distance.

www.catherinedufour.org

 

On vous conseille : “Le guide des métiers pour les petites filles qui ne veulent pas finir princesses”. Un petit poche qui comme Catherine le décrit “vous offre une bonne centaine de biographies féminines, de chercheuse d’or à surfeuse en passant par mafieuse, génie suicidée et prix Nobel”. En voici un extrait ci-dessous, avec l’aimable courtoisie des éditions Fayard !

Inventeuse

Mission : Une inventeuse est une femme qui, relativement à une idée, est la première à l’avoir. (Source : Wikipédia) Mais parfois, c’est un peu plus compliqué que ça.

L’embarras du choix

Si vous visitez, sur internet, des forums réservés aux jeunes, vous serez forcément confrontée à ce topic :

« Qu’est ce que les femmes ont inventé ? »

Voire :

« Citez-moi le nom d’une inventeuse. Une seule. »

Les réponses se situent quelque part entre « rien du tout lol », « les tampax mdr » et « Marie Curry ? » Maia Mazaurette, fine webanalyste, est plus radicale :

« Sur les forums d’ado, beaucoup de garçons se demandent à quoi ça sert, une fille. »*

En fait, la seule réponse possible à ce genre de question est :

« Citez-moi le nom d’un inventeur. D’abord. »

Les commentaires suivants oscillent entre « euh » et « Flemmming ? ». En effet, il est rare qu’un nom précis soit  associé à une invention de grande envergure. La voiture, la bombe A, le cinéma ou le télescope ne sont pas sortis tout soudés d’un unique cerveau. Ces avancées majeures ont d’abord palpité dans l’air du temps avant de jaillir en pièces détachées du travail de toute une équipe. Ou plutôt, de l’acharnement de plusieurs équipes cravachant au même moment vers le même but. Le grand gagnant ou la grande gagnante, au final, c’est la personne qui dépose les brevets. ET qui les transforme en standards industriels.

Il arrive que les brevets soient déposés par leur propriétaire légitime, mais les cas de spoliation ne sont pas rares non plus. La photographie et le cinéma ont des origines françaises, et Hollywood est en Californie. Cependant, s’agit-il vraiment de spoliation ? Ou seulement d’un déplorable manque de sens pratique (que nous appellerons « syndrome Lamarr ») ? Si le britannique Fleming est réputé avoir inventé par mégarde la pénicilline en 1928, c’est parce que trente ans plus tôt, le français Duchesne a mis en évidence les qualités antibiotiques du champignon penicillium, rédigé une thèse sur le sujet, décroché son doctorat et « jamais remis les pieds dans un laboratoire. » Fleming lui même a rapidement abandonné sa propre découverte. Et devinez qui s’est dévoué pour lancer la production industrielle des premiers antibiotiques, dix ans plus tard ? Les Américains. Le brevet, c’est un don ; tout le monde ne l’a pas.

L’autre aspect décourageant du brevet réside dans son côté chafouin. Un brevet se résume à la description précise d’une pièce unique qui n’est le plus souvent qu’une version améliorée de l’existant. Si vous surfez sur Google patents, vous trouverez des textes aussi palpitants que « Dispositif EP1296738A1 : élément en plastique creux muni d’une base et d’une paroi latérale courbée vers le haut et vers l’intérieur de manière à former une protection capable d’épouser la forme du site de perfusion sous l’effet d’une pression digitale. » Les inventions ont souvent une allure dérisoire. Du moins, jusqu’au moment où vous mettez le nez dans le compte en banque de celle qui a breveté, disons, le filtre à café (Melitta Bentz, 1,25 milliards d’euros), le Tipp-Ex (Bette Nesmith Graham, 47,5 millions de dollars) ou la teinture des jeans Levi’s (Sally Fox Bette, 10 milliards de dollars). Quant au « Dispositif EP1296738A1 », utilisé dans tous les hôpitaux, il a  rapporté une blinde à Betty Rozier et Lisa Vallino – j’espère.

Parmi les breveteuses, on peut distinguer les vie quotidienne (Marion Donovan et la couche jetable, Mary Phelps Jacob et le soutien-gorge, Ann Moore et le porte-bébé, Lyda Newman et la brosse à cheveux, Amanda Theodosia Jones et la conserve sous vide, Ruth Wakefield et le cookie avec des morceaux de chocolat à moitié fondus dedans) ;

les sur les traces de Fleming (Patsy Sherman qui invente l’imperméabilisant Scotchguard ®© en fracassant par mégarde un flacon sur les chaussures de son voisin) ;

les mais que font les hommes, bon sang ? (Mary Anderson et les essuie-glaces, Josephine Garis Cochran et son fameux « si personne ne veut inventer la machine à laver la vaisselle, je vais le faire moi-même ! ») ;

les c’est tellement efficace qu’on s’en sert dans l’aéronautique (Barbara Askins et son procédé de développement photographique, Patricia Billings et son plastique non-inflammable) voire dans l’armée (Lamarr bien sûr, Margueritte Rogers et son système de guidage de bombes air-sol, Stephanie Kwolek et le kevlar ®©) ;

les qui ont totalement changé le monde (Dr. Grace Murray Hopper et le premier compilateur informatique, sachant que votre ordinateur est un compilateur) et les était-ce vraiment indispensable ? (Randice Lisa Altschul et le téléphone portable jetable) ;

les qui ont sauvé des vies innombrables (Virginia Apgar et son score d’Apgar utilisé dans les maternités pour évaluer la santé des nouveaux nés, Rachel Fuller Brown et Elizabeth Lee Hazen avec le premier antibiotique antifongique, Martha Coston et son système de signalisation maritime, Gertrude Belle Elion, nobelisée pour avoir inventé des médicaments contre la leucémie, le paludisme, la méningite et la septicémie) ;

et les serial breveteuse (Margaret Knight, 87 brevets en mécanique industrielle ; Giuliana Tesoro, 235 brevets en chimie organique).

Nous pourrions remplir encore d’autres catégories mais je crois que vous en savez désormais assez pour troller sur internet. Au diable ces histoires de gros sous ! Allons plutôt à la rencontre de savantes folles plongées dans des découvertes fondamentales.

« Mais ! me direz-vous, une découvreuse n’est pas une inventeuse ? » Techniquement, si. « Inventer : 4) Découvrir quelque chose jusqu’alors inconnu (phénomène, relique, trésor, tombeau de pharaon, etc.) » (Larousse) Tout simplement parce que le plus souvent, la découverte précède de peu les inventions pratiques. Quand on découvre les propriétés antibiotiques du penicillium notatum, on en profite pour inventer les antibiotiques sauf quand on s’appelle Duchesne, hélas. C’est le cas de Curie qui a découvert la radioactivité et ses applications contre le cancer, de Franklin qui a découvert l’ADN, de Barré-Sinoussi qui a découvert le virus du sida et, évidemment, de Meitner qui a découvert la fission nucléaire.

En 1938.

Découvrez le métier avec…Lise Meitner

Disclaimer : Meitner étant femme et juive en Allemagne au début du XXème siècle, son génie a été traité d’une manière qui peut agacer les dents.

Lise Meitner nait à Vienne en 1878. A l’époque, la scolarité des filles se termine à 14 ans : le lycée leur est fermé. Coup de chance : en 1897, l’université s’ouvre aux femmes. Le problème, c’est qu’elles n’ont pas le niveau. Qu’à cela ne tienne : Meitner passe l’équivalent du bac en candidate libre et entre à l’université en 1901. Quatre ans après, elle décroche un doctorat de physique avec un professeur qui  s’intéresse à un phénomène nouveau : la radioactivité.

Meitner se heurte à nouveau au problème : comme femme, toute carrière universitaire lui est interdite. Elle continue la recherche malgré tout. En 1907, c’est Berlin et les cours de Planck (vieux grognon qui est opposé à l’éducation des femmes mais fait une exception pour Meitner) **. Là, la jeune physicienne rencontre un jeune chimiste : Hahn. Hahn et Meitner ne se quitteront plus guère pendant les 30 prochaines années.

Hahn propose à Meitner de travailler avec lui à l’institut de Fischer, autre vieux grognon qui lui non plus ne veut pas de femmes et fait  lui aussi une exception pour Meitner. Elle a le droit de continuer ses recherches si elle reste cachée à la cave, bref, couac tût. Hahn et Meitner découvrent ensemble plusieurs isotopes.

En 1912, Hahn est promu à la tête d’un département de radiochimie. Il y invite Meitner. Invite. C’est à dire qu’elle est invitée. C’est à dire qu’elle travaille sans être payée. Mais elle monte rapidement en grade et sa situation financière s’améliore : elle devient assistante.

Voilà la première guerre mondiale : Meitner s’engage comme infirmière. Radiologiste, bien sûr. En 17, elle est enfin nommée à la tête d’un département de physique. Elle mène ses propres recherches et découvre, entre autres, l’effet Auger, ainsi nommé « en l’honneur de Pierre Auger, un scientifique français qui le découvre deux ans plus tard. » En 26, elle est nommée professeur à l’université de Berlin. En 34, elle implique Hahn et un autre chimiste dans le projet uranium.

Nous sommes au début des années 30. Comme juive, Meitner doit être expulsée. Cependant les scientifiques les plus éminents, dont elle fait partie, sont un temps épargnés. En 38, alors qu’elle est en train de superviser la construction d’un accélérateur de particules, elle s’enfuit. Elle passe en Suède.

Hahn vient la voir, de façon clandestine, pour continuer leurs recherches. Leur but ? Il est simple : créer un élément encore plus lourd que l’uranium, qui est l’élément le plus lourd qu’on puisse trouver dans la nature. Comment ? En le bombardant de particules lourdes. C’est une recherche à la mode : Fermi en Italie et Irène Joliot-Curie en France sont aussi dans la course.

En réalité, il est assez impossible techniquement d’alourdir l’uranium. Quand on bombarde de l’uranium, on n’obtient pas un élément plus lourd mais l’inverse : l’uranium se fissure. Ca s’appelle la fission nucléaire. La physicienne Ida Noddack a déjà eu l’intuition du phénomène, on peut dire que c’est dans l’air du temps…

Hahn rentre à Berlin et pratique une série d’expériences mises au point avec Meitner pour réaliser la fission. Et ça marche ! En 39 ***, il publie ses résultats dans un important journal scientifique allemand sans nommer Meitner : elle est juive. Un mois plus tard, Meitner révèle toute l’explication théorique du phénomène dans la revue anglo-saxonne Nature : oui, l’uranium peut se scinder en deux. En expulsant, oh comme c’est étrange, une GRANDE quantité d’énergie.

Meitner a-t-elle fait là la gaffe du siècle ? L’information tombe à pic dans l’oreille des états-majors de toutes les armées qui sont en train de mobiliser. Einstein prévient Roosevelt : si les Alliés ne mettent pas l’arme nucléaire au point, les autres le feront. Roosevelt lance le projet Manhattan pour fabriquer la bombe atomique. Dans ce projet, il y a Fermi, il y a Oppenheimer, il n’y a pas Meitner. Elle est sollicitée, elle dit non pour des raisons éthiques : elle refuse de participer à la mise au point de la bombe.

En 44, Hahn reçoit le prix Nobel pour les travaux menés avec Meitner. Meitner ne le reçoit pas. Hahn ne la mentionne même pas. Il ne la mentionnera jamais, et Meitner ne lui en voudra jamais. C’est comme ça.

Après guerre, Meitner conçoit un réacteur nucléaire puis s’installe en Angleterre pour une retraite bien méritée. Elle se couvre peu à peu de prix et de médailles, elle est même nommée deux autres fois au Nobel mais elle ne l’obtient pas davantage. Elle meurt en 68, pour ses 90 ans. Son neveu inscrit sur sa tombe : « Lise Meitner, une physicienne qui n’a jamais perdu son humanité. »

Le métier aujourd’hui avec… Rita Colwell

Rita Colwell, histoire d’eau. C’est elle qui a inventé la veille bactériologique au niveau mondial.

Elle nait aux Etats Unis en 1934. A son époque, on croit que les épidémies de choléra sont dues à de l’eau souillée par des matières fécales. Mais, une fois devenue microbiologiste, Colwell démontre que le choléra est capable de dormir dans l’eau très, très longtemps. Pendant des dizaines d’années, « rivières, lacs et océans peuvent continuer à abriter la bactérie mortelle » (1) qui se réveille soudain, à la faveur d’une modification de l’environnement. En fait, Colwell est la première à comprendre que les épidémies ont des causes environnementales.

La méthode de Colwell est novatrice : « elle écrit dès les années 60 un programme informatique pour analyser des données bactériologiques. Du jamais vu. » (2) Ce travail « a permis de comprendre les liens entre les changements du milieu naturel et la propagation d’une maladie. » (3)

Regardez Colwell : de l’Asie du Sud à l’Amérique latine en passant par l’Afrique, elle court aux quatre coins du globe pour effectuer ses recherches. En 1991, le Pérou est victime d’une épidémie foudroyante tandis qu’au large, les pêcheurs réalisent des pêches miraculeuses. C’est Colwell qui trouve l’explication : « Le plus logique serait qu’un phénomène climatique, sans doute El Nino, a déclenché une poussée de croissance de plancton » porteur de vibrion cholérique. Et de bombance pour les poissons. (4)

« Elle a ainsi contribué non seulement à mieux prévenir le choléra, mais aussi d’autres maladies répandues dans de nombreux pays en développement. » (5) De là à étudier « les impacts du changement climatique sur la propagation des maladies infectieuses, et à développer des modèles satellites pour localiser et anticiper leurs apparitions », il y a un pas qu’elle franchit. Elle travaille avec la NASA sur des images satellites, traquant les poussées de fièvre de la planète.

Ses travaux sont d’abord contestés (elle parle plutôt de « railleries ») puis acclamés. « Combien de vies a-t-elle sauvées ? Des milliers assurément. » A Stockholm, on dit « des millions. »

Les récompenses pleuvent sur Colwell. Elle devient membre d’innombrables sociétés savantes, publie à tour de bras et prend en 98 la tête de la National Science Foundation, le CNRS américain. Elle la quitte en 2004, après avoir réussi à sérieusement améliorer son budget.

En 2010, elle reçoit le Prix de l’eau de Stockholm. Aujourd’hui encore, elle va « dans les villages démunis du Bangladesh » expliquer comment on peut filtrer l’eau « avec un simple tissu de sari » tout en martelant « aux grands ce de monde et aux décideurs économiques que l’accès à l’eau potable et à des conditions sanitaires pérennes constituent les deux piliers de la santé mondiale. »

Etudes conseillées : Physique, chimie, biologie, environnement sont accessibles dès le lycée et jusqu’à bac + énormément.

Insertion professionnelle : la demande est soutenue, pour toutes les durées d’étude, dans l’industrie et ailleurs.

Espérance de vie : un constant questionnement éthique semble préférable. Pour tout le monde.

Pour aller plus loin :

Lise Meitner, Ruth Lewin Sime, Insel Verlag, 2001 (la pauvreté biographique francophone autour de Lise Meitner est encore un vide à combler)

(Celle autour de Rita Colwell aussi)

Sur le net : letudiant.fr/etudes/secteurs/physiquechimie

letudiant.fr/etudes/secteurs/biologie-environnement

* Profil bas et idéaux [en ligne] Maia Mazaurette, sexactu.com sur GQ, 11/01/2013
** Meitner Lise, Georges Kayas, Encyclopédie Universalis
*** De la difficulté d’être nobélisable en temps de guerre, Catherine Vincent, Le Monde, 22/08/1996
(1) Rita Colwell remporte le Prix de l’eau, AFP, 22/03/2010
(2) Rita Colwell, l’infatigable, Patricia Coignard, Planet, 01/2013
(3) Rita Colwell, une vie de recherche enfin récompensée [en ligne] Le blog de l’eau, 16/04/2010
(4) Chaleur, dengue et choléra, de l’influence du climat sur les épidémies, Monique Vigy, Le Figaro, 14/03/1997
(5) L’américaine Rita Colwell, pionnière de la prévention contre le choléra, Catherine Vincent, Le Monde, 12/04/2010